Cet écran a été partagé à partir de La Presse+
Édition du 25 août 2017,
section PAUSE CHIC!, écran 9
À chaque rentrée scolaire, la fameuse « alerte aux poux » fait son frémissant retour dans le courrier de l’école de nos enfants. Les pharmacies regorgent de messages alarmants : gare aux poux, guide pratique pour une rentrée sans poux… Nos enfants sont-ils vraiment plus à risque à la fin du mois d’août, plutôt qu’au début de janvier ou à la mi-mai ?
Malheureusement, oui. Pour la simple et bonne raison que, concentration soudaine d’enfants oblige, si un gamin arrive à la rentrée avec des poux, il risque de les propager davantage à ses camarades qu’au beau milieu de l’été. Question de simple probabilité. « Ça ne veut pas dire qu’il n’y en a pas au printemps ou à Noël, mais il y a plus de risques de “contagion” comparativement à l’été », explique Julio Soto, médecin spécialiste à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). D’après une étude réalisée en 2013, l’INSPQ estime aussi qu’environ 3 % des enfants du primaire au Québec sont touchés par les poux, soit 20 000 têtes. Pour se protéger, il n’y a pas de secret : on attache les cheveux longs, on observe minutieusement les chevelures et, en cas d’infestation, on traite au plus vite.